Depuis 2007, on entend parler de social shopping ou commerce social. Le social est sur toutes les bouches et dans toutes les têtes. Les marques réapprennent à créer du lien avec la génération Y, zappeuse et passant plus de temps à surfer (liker) que sur les medias traditionnels. l’information est surabondante, les guides de shopping encombrés de liens sponsorisés et les digg-like sont souvent trustés par les mêmes contributeurs.
Dans ce contexte, le BAO (bouche à oreille): les avis de consommateurs et si possible de ses amis sont de précieux alliés de l’e-commerçant pour favoriser la conversion à l’achat (ou pas d’ailleurs …). Ipsos nous donne même le chiffre de 78 % des cyberconsommateurs qui préfèrent faire confiance à leurs pairs plutôt qu’aux marques et aux enseignes & les analystes de Marketing-Sherpa affirment que 87 % des consommateurs font confiance à la recommandation d’un ami qui aurait testé le produit.
On peut donc définir le social shopping comme un ensemble de pratiques exploitant des technologies sociales et participatives pour générer des contributions et interactions sociales afin de soutenir le processus de vente.
Dans la présentation que vous touverez ci-dessous, j’identifie 3 stades principaux dans la maturité sociale des distributeurs online, qui s’étendent de l’usage de simples fonctionnalités de rate & review à la construction de nouveaux business models basés sur l’affiliation.
Les principaux freins à lever pour l’e-commerçant et les marques sont culturels : accepter de faire preuve de transparence et de perdre le monopole du discours sur sa marque et sur ses produits, accepter de partager sa fonction de sélectionneur et d’expert avec le réseau social du prospect ou client.
Et enfin intégrer l’utilisateur et son réseau comme part time employee commissionné sur les ventes qu’il réalise.
Je n’évoque pas dans la présentation les marques qui se sont lancées dans un facebook store car aujourd’hui, nous ne sommes qu’a des essais et les marques qui ont réussi leur implantation sont plus des exceptions que la moyenne : 1-800-Flowers est un exemple de réussite.
Les principaux objectifs du social commerce sont l’obtention quasi-live de feedbacks avec la mise en place de conversations, la fidélisation et animation d’une audience en la transformant en communauté, l’amélioration de la conversion à l’achat grâce aux recommandations et avis ou encore l’augmentation de son chiffre d’affaires grâce à de la micro-affiliation.
Pour conclure, le social shopping est un canal de GRC/ventes complémentaire, ni additionnel ni de remplacement. Les e-commerçants doivent aller là où se trouve le client, aussi bien pour gérer leur e-réputation et leur marque que pour faire du transactionnel.
Pour aller plus loin:
Un excellent article de Frédéric Cavazza
Et des actus du secteur : Groupon investit dans le social shopping , mertado, une start-up qui créer des boutiques facebook à l’intérieur d’application de casual gaming